Antoinette Rouvier, Mars 2020 Coronavirus
Je suis dans ma chambre prisonnière.La peur, la solitude, l’angoisse m’étreignent.Je regarde par la fenêtre, j’aperçois quelques passants.Ils courent.Ils fuient l’invisible.Dans la villa voisine l’ombre d’un humain apparaît furtivement.Se cache t’il ? Alors dans un sursaut avec le besoin de mémoriser cette atmosphère si oppressante je cherche l’objet de ma liberté et je zoom et je clic.