Benjamin Kints – La fête foraine
Benjamin Kints dit la relation ambivalente qu’il entretient avec la fête foraine, qui l’attire autant qu’elle le repousse. Il fait le choix d’une pellicule fabriquée à partir de film de radiographie médicale qui a aussi la particularité d’offrir un effet de diffusion très fort. Un jeu de clair-obscur explore les frontières de l’irréel et révèle cette dualité.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Le noir. Le noir brûlé.
La cohérence entre les photographies et le point de vue du photographe. L’impact de son sujet sur lui-même, la relation qu’il entretient avec lui et la recherche technique qui accompagne sa réflexion.
Chaque photographie occupe pleinement l’espace du cadre et dit l’éblouissement, l’attirance possibles et expriment en même temps une irréalité surnaturelle et fictionnelle. Le parti-pris photographique épouse l’intention initiale et immerge le regardeur dans un monde à part entière qui transcende toute vision rationnelle de la fête foraine.