+Carine Zanella, Il bar Genzianella
Carine Zanella s’installe dans un petit bar à 1235 mètres d’altitude, au milieu des montagnes italiennes. Elle regarde ce qu’il s’y passe. Les échanges, les rencontres, les habitudes qui s’installent, les gestes qui se répètent. Ces gens qui sont simplement ensemble. Elle montre que finalement là où il y a des gens il y a de la vie et de la sociabilité.
+Ce qui a retenu l’attention du festival :
La concentration. En discutant avec la photographe nous apprenons que le village est habité par 97 personnes, de nombreuses maisons sont vides, le bar et l’église sont les points de rassemblement.
Sa proposition photographique est centrée sur le bar – synonyme ici – de sociabilité. dans un espace significatif et emblématique de tous les territoires, villes ou villages, en France comme ailleurs, ici dans les montagnes italiennes. Le traitement de ce type de sujet – très souvent abordé – doit trouver un axe qui non seulement le distingue mais, lui donne corps.
C’est par des noirs et blancs, et des focus sur des parcelles de décor, de scènes, de personnages, que Carine Zanella nous fait entrer dans Le Bar Genzianella.
Sa série est sans équivoque. Les personnages, le décor, le lieu, malgré leur singularité, revêtent une portée universelle. Nous sommes bien dans ce bar-là, cependant ses photographies permettent l’évasion et la projection. Nous avons tous le loisir de retrouver notre bar Genzianella, synthèse d’un lieu, d’instants et d’Hommes chers croisés hier.






