Cécile Massin, Ceux et celles qui restent
Didier, Alain et Vianney sont originaires du Burundi. Mama Getrid et Appoline de République démocratique du Congo. Tissaou des Comores et Mohaned de Syrie. Pour arriver à Mayotte, tou.tes ont traversé l’océan indien à bord d’embarcations de fortune, appelées « kwassa-kwassa ». Après leur arrivée sur l’île, certain.es se sont volontairement tenu.es à distance de l’océan. D’autres, au contraire, l’ont transformé en terrain de jeu. Mais tou.tes en ont beaucoup parlé « parce que tu ne peux pas oublier, m’a dit un jour Vianney. Après la traversée, tu ne seras plus jamais pareil. ».
Alors ensemble, nous sommes retourné.es dans l’eau, redécouvrir cet univers qu’ils et elles ont habité malgré eux.elles, et qui continue de les accompagner.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Mayotte dans l’océan indien. L’océan, gravé comme expérience en ces femmes et ces hommes qui l’ont confronté pour immigrer sur l’île ? Sujet de leur récit, objet de peur ou masse familière, qu’en ont-ils fait après leur arrivée ?