Christelle Ménassier, Caras
Lors de mon dernier voyage au Mexique, je me suis engloutie dans un marché couvert de Mérida, capitale de l’état du Yucatan. Les températures avoisinaient les 48°C. Je me sentais bien, apaisée à la vue de ces visages doux et souriants. J’ai pu observer les moindres détails qui m’entouraient, j’étais éblouie par les couleurs, tout était empreint de religion. L’ambiance était calme certainement à cause de la chaleur si lourde qui rend les gestes et les actions plus lents.
C’est au dédale des allées que j’ai commencé à photographier les juxtapositions inédites des objets et des gens.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Christelle Ménassier explore un marché mexicain. Scènes banales de la vie quotidienne, cheminements, forment une unité et se font récit d’une en tout identique aux autres et en tout différente. Une interrogation apparaît, jusqu’où le territoire où nous vivons fait de nous des étrangers ?