Clément Donadei, Cap brun
Jacques-Yves Cousteau disait : « La raison pour laquelle j’aime la mer, je ne peux pas l’expliquer – c’est physique. Lorsque vous plongez, vous commencez à vous sentir comme un ange. C’est une libération de votre poids. » C’est pour cela que je pratique la plongée sous-marine, pour cette sensation de liberté, cette possibilité d’évoluer en trois dimensions qu’offre le milieu marin. « Cap Brun » est le fruit de plusieurs dizaines de plongées au départ de la pointe éponyme. J’y retranscris toute la poésie qui émane du monde du silence.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
La mer nous est à la fois accessible et inaccessible. Ceux qui plongent la pénètrent comme nous ne pouvons l’imaginer si nous n’en n’avons pas nous-même fait l’expérience. Elle les possède. Faire confiance à la mer, est ce possible ? C’est ce que l’on est tenté de croire face aux photographies de Clément Donadei. Il y a quelque chose d’absolu ici. Paix, silence façonnent cet espace infini et transcendent certainement l’homme.