Diane Merli, Le son du silence
Mon travail originel de poésie s’est au fil du temps transformé en langage méditatif par le travail à l’encre. Telles des conversations organiques à travers la ligne, mes travaux traduisent des captures abstraites de l’Instant. A force d’observer la ligne, j’ai affuté mon œil et mon sens de la composition. Je me suis tout naturellement attachée à capturer des moments de vie. Des fractions, inspirations et correspondances. Une démarche de photographe amateur qui semble cependant suivre le même processus que pour le dessin : la capture. Et qui invite l’observateur à se placer et se replacer au cœur de l’instant.
La série présentée Le Son du silence propose des captures au cours de l’hiver 2020-21, marquées par l’intime, le recueillement, où l’objet observé – l’autre – devient miroir.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Le son du silence suit une ligne, cherche l’instant synonyme de moments de vies. L’intime, le recueillement, le silence, un fil tendu. Diane Merli suit une ligne méditative, tente des correspondances à partir de fractions d’instants vécus. Les moments de vie mis en miroirs pour reconstruire une poésie dans un langage proche du méditatif.
Une approche picturale du visuel. Chaque photographie est une capture du réel transgressé par l’écriture visuelle. Il y a quelque chose d’évident et d’énigmatique dans le même temps, à la frontière du conte et du polar.