Dominique Lepoire, Nuit
Ce bâtiment m’a fascinée à plus d’un titre : imposant, puissant, sobre, isolé et austère, j’ai aimé le deviner, le découvrir, le parcourir et le dépecer sans que jamais il ne dise son identité. Il m’a séduite. Et comme dans tout relation amoureuse, la part du fantasme s’est imposée à moi. Il m’a hantée, habitée. Je l’ai fantasmé renfermant un monde inaccessible, retenant des secrets et mystères. Il me devait une vérité qu’il m’a livré sous forme de l’histoire d’un homme qui libère des enfants, leurs rend leur innocence et leurs jeux. Très symboliquement, c’est une délivrance. Très symboliquement, ce bâtiment et moi, avons crée ce travail photographique.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Le bâtiment est une énigme. Il fascine, il hante, il ne peut qu’abriter des mystères. Face à face entre la photographe et le lieu, ils s’apprivoisent, elle se l’approprie. Une histoire s’écrit.