Francis Goeller, Les petits colons
Bretagne, un petit coin de terre à quelques arpents de la mer, des bâtiments promis à la démolition. Deux amis – nous – déambulent dans ce qui était une colonie de vacances.
À travers une infinité de traces une variété d’émotions nous traversent, les jeux , les rires, les secrets aussi la solitude, l’amitié sacrée, les serments, les mystères. Tout est là, encore plus présent que jamais. Plus tard, il n’y aura que le vide de nouveaux bâtiments innocents.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Les photographies de Francis Goeller s’écoutent ; il y a les cris, les rires, les mots chuchotés, les confidences. Les bâtiments sont vides, la place qu’occupait hier les allers et venues de l’enfance grouillante est vacante. La mémoire revendique la vie, fait état de la façon dont le souvenir nous empreigne.