François-Xavier Leprince

François-Xavier Leprince, La ville qui nous habite  

Plus je parcours les rues de la ville, plus je me rends compte à quel point elle nous habite. Parfois repoussante, nous cherchons à nous l’approprier à y habiter. Ce n’est pas le doux cocon de la maison mais notre habitation au sens large du terme. Nous y trouvons les autres, ceux que nous envions, ceux que nous plaignons. Et la ville finit par nous habiter, par nous remplir de sa dureté.
Nous nous y perdons, pour nous oublier et nous nous y retrouvons pour tout recommencer, pour vivre. 

+Ce qui a retenu l’attention du festival  
Cette série de photographie est le témoin de l’interaction et de l’alchimie entre l’Homme et la ville où il vit. C’est elle la véritable habitation, celle qui contient tout, nous-mêmes, notre propre logement, nos proches, nos amis. C’est la ville toute entière déployée dans ses rues, ses boulevards et ses avenues, sur ses places, dans ses jardins, les magasins et les boutiques, que nous habitons.