Karin Fellinger

Karin Fellinger- Gwadloup – Soleil noir

Karin Fellinger s’immerge dans un territoire qu’elle ne connaît pas et découvre de mois en mois, d’années en années. La Guadeloupe devient le lieu d’un terrain d’exploration ; elle aborde les question de la couleur, de l’esclavagisme, des rapports de force entre insulaires et métropolitains ; puis elle approche les sujets liés à la vie, la culture, les traditions, les croyances qui les unissent et réunissent.

+Ce qui a retenu l’attention du festival  

La diversité des photographies de Karine Fellinger nous a d’abord interpellés. Au fil de notre lecture nous découvrions des portraits puis des images de scènes de vie et de lieux du quotidien. La prégnance de cette proposition tient dans l’articulation de ces 2 approches qui restituent pleinement le questionnement initial entre identité insulaire et attitudes induites par la présence des métropolitains. Au fil du temps et de l’immersion de la photographe, le sujet tend à se rapprocher de l’essence de ce territoire. Une démarche qui implique non plus de rendre compte de faits mais aussi de trouver et traiter les axes forts qui tissent le réel.