Laurent Pouget, La maison de famille
Comme un souffle qui vous traverse et pour un instant vous interpelle puis vous plonge dans ce que l’on croyait enfoui au fond de soi mais qui rejaillit avec force à la surface. Un voyage dans un lieu familier, sans bouger, sans partir qui vous façonne, qui vous fait ou vous défait. Une maison de vacances vouée à disparaître de l’univers familial et un retour avant qu’il ne soit trop tard sur les lieux de l’enfance. Empreinte de vie figée dans le temps, dans les murs de basalte noir, dans le patrimoine personnel vivant.
Retour sur des instants intimes, des rires d’enfants, sans mise en scène.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Laurent Pouget plonge dans ce qui nous habite tous : le souvenir d’une maison de famille, fréquentée durant les vacances. La série de photographies arrête autant d’espaces qu’il y eu d’instants de vie, de rencontres, de moments de partage. Ces images sont sonores et charnelles. La vie est là. La photographie interroge, la fin annoncée est-elle réelle ?