Shinoozh – Xtra-Ball
Shinoozh nous propose une immersion dans la scène ballroom parisienne. Il s’immerge dans ce monde, découvre un groupe extrêmement talentueux qui cultive les différences et s’appuie sur sa diversité pour créer, s’assumer, se transcender, et ce aux yeux de tous, sans discrimination.
Cette proposition photographique se décline en 12 portraits, chacun porte en lui des symboles culturels ou historiques, chaque individu y dévoile à son gré et le temps de quelques secondes, sa force, sa vulnérabilité et sa beauté intérieure.
+Ce qui a retenu l’attention du festival
Ce n’est pas la première fois que nous voyons les images de Shinooz. La lecture se fait donc un peu différemment puisqu’elle tient compte des propositions vues, du parcours et de l’implication du photographe dans son parcours avec la photographie. Des influences de Michael Ackerman, d’Antoine D’Agata, Francis Bacon, de Darius Khondj, Shinooz est à la recherche de la réalité et de ses marges comme si par elles, elle ne pouvait que mieux se dire, s’affirmer ou se réaliser.
C’est selon ce prisme que nous recevons ces images.
C’est d’abord une présence magnétique, pleine et entière qui se dégage. Le traitement photographique impose des visages, des postures et des attitudes ; ils revendiquent une réalité d’être. Les regards ont une importance capitale, ils se lisent, appellent le regardeur et lui parlent. Fixes ou dissimulés derrière des lunettes, cela ne fait aucune différence, ils imposent la personne. Les choix esthétiques sont mis au service de l’intention ; la couleur et le côté glossy des images font référence à la scène, au spectacle, vecteurs de l’expression de la culture et des champs qu’elle explore pour affirmer son identité.