Sylvie Leeloo, Les disparus de Térézin
Depuis longtemps j’avais en tête de traiter un sujet sur cette période de l’histoire incompréhensible pour moi. J’ai décidé d’entreprendre ce voyage en République Tchèque.
De Prague jusqu’au camp de Térézin par le train, dans le vieux compartiment nous n’étions que trois, ce qui a créé un côté intimiste. J’ai fait le voyage en tête à tête avec un vieil homme au regard pénétrant, nos échanges de regards m’ont inspirée. Je l’ai baptisé Václav et j’ai imaginé qu’il serait notre guide.
Le ciel est en pleurs.
Quai de la gare, le train démarre.
C’est au travers des yeux de Václav, que nous allons suivre le chemin conduisant au camp de concentration de Térézin. D’un pas lourd et silencieux, nous cheminons au milieu de ces lieux chargés de mémoire et d’empreintes.
« Unissez-vous. Restez fraternels. Pas de différence entre les êtres humains. N’admettez jamais que quelqu’un puisse penser autre chose qu’un homme, c’est un homme. » M.Mével